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  • Photo du rédacteurPatricia Nagler

Sortir du moule et respirer à pleins poumons

Dernière mise à jour : 7 mai 2018

Jean Pierre vient consulter, c’est son ostéopathe qui l’envoie, car il en a … plein le dos… de son travail…


Il est actuellement en arrêt de travail, le médecin du travail a diagnostiqué un burn-out.

Cela fait plusieurs semaines qu’il n’a pas remis les pieds au bureau et il recommence à respirer. Les beaux jours sont là, il prend le temps de lever les yeux, de regarder le ciel, les feuilles qui poussent sur les platanes, d’écouter les oiseaux. Il se sent revivre. Il me dit avoir eu l’impression d’être en apnée depuis tellement longtemps…


Jean Pierre, a 48 ans. Il est ingénieur dans un grand groupe international. Il est très compétent dans son domaine, mais voilà… il ne sent plus à sa place.


Nous allons parler de son parcours professionnel, de ses choix d’orientation, de sa famille et des attentes que chacun a investi sur lui et nous allons alors nous rendre compte que Jean Pierre n’en peut plus de correspondre à une image. Il me dit : « J’ai voulu entrer dans un moule, mais je me sens tellement à l’étroit... je n’en peux plus ! »


Il me dit qu’il se sent prêt à changer, qu’il a envie d’être lui-même, de se respecter et de ne plus donner autant d’importance au regard de l’Autre.


Réflexions


Il en faut du courage parfois pour affronter le regard des proches, quitte à les décevoir, parce qu’on a envie d’être soi-même, de se sentir authentique et de suivre sa voie et qu’on en peut plus d’être « à côté de la plaque », c’est à dire à côté de SA vie. Il en faut de la voix, pour l’affirmer, haut et fort, et se dire que l’on se fiche de ce que l’Autre en pense. Quand cet Autre, est un proche, auquel on tient et qu’on aime, la peur de le perdre peut nous amener à renoncer à… nous-même…


Mais voilà, combien sommes-nous, comme Jean Pierre, qui n’avons plus envie de rêver notre vie, et qui avons envie de vivre nos rêves ?


Combien de courage il faut parfois pour oser prendre des décisions, changer de direction, quitte à laisser des habitudes de côté et quitte à perdre des relations auxquelles on tient. Mais voilà… qu’est ce qui est le plus important ? Plaire ou être soi-même ?... Parfois, c’est un vrai dilemme, un combat, un vrai parcours qui demande bien des remises en question et du courage.


La peur, transformée, retravaillée, revisitée devient du courage. C’est la même énergie, mais au lieu qu’elle nous plombe, elle nous donne de la force et du dynamisme.


C’est bien cela dont il s’agit, me semble t’il : revisiter nos croyances et vérifier si elles nous permettent d’être heureux, heureuses, ou malheureux (ses). C’est d’un véritable cheminement dont il s’agit.


Arrêter de subir pour oser s’affirmer et se faire respecter.


Mais pour être respecté, il faut déjà se respecter soi-même. C’est difficile de demander aux autres de nous offrir ce que nous-mêmes ne nous donnons pas.

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