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  • Photo du rédacteurPatricia Nagler

Mental - Respiration - Méditation

Comment tout cela a commencé ?

Il y a quelques années, l’occasion m’a été donnée d’arrêter mon activité professionnelle et de faire une retraite de méditation, dans un Monastère Bouddhiste, en Auvergne. Cela a duré un peu plus de trois ans.

J’habitais Paris et mon activité professionnelle était florissante. J’animais de nombreux stages dans des entreprises, sur la gestion de l’agressivité, le travail en équipe, la communication, la gestion des conflits. Par ailleurs, j’avais un cabinet de Psychothérapie à Neuilly sur Seine.

Mais voilà, à un moment donné, le besoin de prendre du recul, de me poser et de faire le point s’est fait pressent.


Tout d’abord, partie en Dordogne, vers Bergerac, les journées furent rythmées par les enseignements donnés par un grand maître de méditation Vietnamien : Thich Nhât Hanh.

La pratique de la méditation tout en marchant, les repas pris dans le silence, les chants entonnés en groupe, l’arrêt « sur image » lorsque sonnait la cloche, tout cela faisait partie de quotidien. C’est ce qu’on appelle aujourd’hui la pratique de la Pleine Conscience et qui permet d’entrer en soi, profondément, en prenant conscience de l’instant présent, de l’Ici et Maintenant.


J’ai alors perçu, de l’intérieur, combien les pensées, les émotions, peuvent devenir plus réelles et présentes que ce qui se déploie sous nos yeux. L’assise peut alors permettre de revenir dans l’Ici et Maintenant et de calmer le flot incessant du mental.


Peu à peu, le lien entre cette pratique de méditation et celle qui m’avait été enseignée en tant que Psychothérapeute, notamment en Gestalt Thérapie, m’est apparu comme une évidence.

La souffrance est là qui parfois nous envahit, et nous occupe au point de ne plus être du tout présent à l’instant. Cette souffrance, elle est entretenue par nos pensées négatives, sur nous-mêmes et sur les autres.


Et nous ressassons, encore et encore. Et nous projetons, encore et toujours. D’où vient le problème ? Mais de l’Autre voyons ! Si l’Autre n’était pas là, tout irait tellement mieux !

Alors, peut être un petit exercice à mettre en pratique ?


Chaque fois qu’une pensée négative me traverse, plutôt que de la suivre, je tente de la voir, de l’accueillir, de la reconnaître et… je la laisse s’envoler. Je recommence à centrer mon attention sur ma respiration. J’inspire, j’expire. Puis, voilà qu’une nouvelle pensée émerge : « Mais où donc ai-je mis la liste de courses pour demain ?! ». Je vois cette pensée, je l’accueille, et je reviens tout doucement, très tranquillement à ma respiration. J’inspire, j’expire. Tout en douceur, si je ne rejette pas mes pensées, si je ne les suis pas, tout doucement, elles prendront moins d’importance. On essaie ?


A bientôt !

Je vous embrasse

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